Bangladesh. L’exécution de Mir Quasem Ali n’est pas un acte de justice

En réaction à l’exécution samedi 3 septembre de Mir Quasem Ali, principal soutien financier du parti Jamaat e Islami du Bangladesh, condamné à mort par le Tribunal pour les crimes de droit international à l’issue d’un procès entaché d’irrégularités, la directrice d’Amnesty International pour l’Asie du Sud-Est, Champa Patel, a déclaré :

« L’exécution de Mir Quasem Ali, à l’issue d’un procès dont l’ONU a remis en cause l’équité, ne rendra pas justice à la population du Bangladesh. Celle-ci a le droit à la justice pour les crimes commis durant la Guerre d’indépendance cela ne fait aucun doute, mais la peine capitale constitue une violation des droits humains et non un acte de justice. La majorité des pays se sont maintenant débarrassés de ce châtiment cruel et irréversible.

L’exécution de Mir Quasem Ali, à l’issue d’un procès dont l’ONU a remis en cause l’équité, ne rendra pas justice à la population du Bangladesh.

Champa Patel, directrice d’Amnesty International pour l’Asie du Sud-Est