Le 26 juin, Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, des membres et des sympathisants d’Amnesty International organisent des actions dans plus de 55 pays en signe de solidarité avec les milliers de personnes qui subissent des actes de torture de par le monde. Ils se mobilisent en organisant notamment des courses contre la torture, du théâtre de rue et des manifestations.
Amnesty International a lancé la campagne Stop Torture le 13 mai 2014 afin de dénoncer une « crise mondiale liée à la torture ». Depuis, elle a publié des rapports sur la torture dans cinq pays : le Mexique, le Maroc, le Nigeria, les Philippines et l’Ouzbékistan.
Parmi les cas mis en lumière par Amnesty International, figurent notamment :
– Yecenia Armenta, Mexicaine mère de deux enfants, qui a passé près de trois ans en prison dans l’attente de son inculpation pour le meurtre de son époux. L’accusation a fondé son inculpation sur des « aveux » qu’elle a signés au terme de 15 heures de torture aux mains des policiers, qui lui ont notamment infligé des violences sexuelles et ont menacé de violer ses enfants.
– Wafae Charaf et Oussama Housne, militants marocains incarcérés pour diffamation et « fausse dénonciation », après avoir affirmé qu’ils avaient été torturés.
– Moses Akatugba, Nigérian torturé dans le but de le faire « avouer » et condamné à mort pour le vol armé présumé de trois téléphones portables en 2005, alors qu’il avait 16 ans. Moses a été gracié le 28 mai et libéré le 3 juin 2015.
– Mouhammad Bekjanov, journaliste ouzbek incarcéré depuis 1999 après avoir été déclaré coupable sur la base d’« aveux » extorqués sous la torture – coups, asphyxie et décharges électriques notamment.
Pour en savoir plus sur la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture :
26 juin : Journée d’action mondiale en soutien aux victimes de la torture
Faits & chiffres : La torture dans le monde : ce que vous devez savoir
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