Le projet de loi sur le renseignement présenté en Conseil des ministres en France jeudi 19 mars légaliserait des pratiques de surveillance extrêmement intrusives, sans autorisation préalable, a déclaré Amnesty International.
« Les pratiques de surveillance introduites par le projet, si elles étaient confirmées, seraient contraires aux principes de proportionnalité et de légalité qui doivent encadrer toute restriction des libertés individuelles », a déclaré Dominique Curis d’Amnesty International France.
« Pour être légale, toute surveillance doit être ciblée, fondée sur des soupçons plausibles et soumis à un contrôle judiciaire préalable. »
Des porte-parole et spécialistes d’Amnesty International sont disponibles pour des entretiens.
Amnesty International lance mercredi 18 mars une campagne mondiale UnfollowMe / Stop à la surveillance de masse pour sensibiliser l’opinion publique aux dangers qu’elle représente.
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La surveillance de masse exercée par les États-Unis rencontre une opposition mondiale