La police nigériane critique le rapport sur la torture : la réponse d’Amnesty International

Après les critiques émises par la police nigériane au sujet du récent rapport d’Amnesty International Bienvenue en enfer. Torture et mauvais traitements au Nigeria, Netsanet Belay, directeur de la recherche et du plaidoyer pour l’Afrique au sein d’Amnesty International, a déclaré : « Nous sommes déçus que la police nigériane réponde à notre rapport en nous accusant d’indécence et de dureté, deux termes qui conviennent plutôt pour décrire la façon dont elle traite les détenus. « Le choix de la police de nier les conclusions avant d’avoir lu attentivement le rapport et examiné les dénonciations qu’il comporte fait écho à son attitude dans les enquêtes pénales : elle accuse avant d’avoir établi les faits. Quant à la promesse de mener une enquête sur les abus commis, elle apparaît vide de sens dans la mesure où la police continue de réfuter les preuves de l’existence de la torture à un niveau structurel, preuves que nous avons rassemblées à partir de l’examen de plus de 500 cas et parmi lesquelles figurent des témoignages recueillis auprès de policiers et d’anciens policiers. » Le rapport d’Amnesty International est disponible à partir de l’adresse suivante : https://www.amnesty.org/fr/news/nigeria-s-torture-chambers-exposed-new-report-2014-09-18 La réponse de la police nigériane est reproduite en intégralité ici : https://www.vanguardngr.com/2014/09/nigeria-police-force-refutes-amnesty-international-report-says-torture-prohibited/ /Fin