Amnesty International appelle le nouveau gouvernement cubain à autoriser les organes des Nations unies spécialisés dans les droits humains et les organisations indépendantes qui s’occupent de la défense de ces droits à se rendre à Cuba.
Un porte-parole de l’organisation a déclaré que la décision prise par Fidel Castro de renoncer à la présidence de Cuba ouvre la voie à une amélioration de la situation des droits humains dans le pays.
« Les nouvelles instances exécutives de Cuba doivent profiter de ce changement pour mettre en place les réformes tant attendues en matière de protection des droits humains », a souligné Javier Zuñiga, conseiller spécial auprès d’Amnesty International.
« La réforme à Cuba doit commencer par la libération inconditionnelle de tous les prisonniers d’opinion, le réexamen de toutes les condamnations prononcées à l’issue de procès iniques, l’abolition de la peine de mort et l’introduction de mesures pour assurer le respect des libertés fondamentales et l’indépendance de la justice », a-t-il ajouté.
Ce lundi 18 février, Amnesty International a accueilli avec satisfaction la libération récente de quatre militants cubains. L’organisation a exhorté le président Raul Castro à libérer de toute urgence les 58 prisonniers d’opinion qui sont toujours derrière les barreaux, et à garantir le droit à la liberté d’expression à Cuba.
Amnesty International a également demandé à la communauté internationale, en particulier aux États-Unis, de mettre fin aux politiques et pratiques, telles que l’embargo, qui empiètent sur les droits fondamentaux des Cubains.