Dix choses que vous ignorez sur le Collectif mondial de jeunes d’Amnesty International

Le Collectif mondial de jeunes d’Amnesty International est composé de 15 membres aux idées novatrices, dirigeant·e·s Jeunes ou membres du personnel, venant de l’ensemble du mouvement. Ces membres œuvrent sur les cinq continents pour intégrer des orientations éclairées et des considérations liées à la jeunesse dans tous les aspects du travail d’Amnesty International, de la gouvernance aux activités de campagne et de l’élaboration des lignes de conduite au travail de plaidoyer.

Mais ils/elles sont aussi bien plus que cela, comme nous l’avons découvert récemment…

    1. ILS/ELLES SONT CRÉATIFS
      Les dirigeant·e·s Jeunes qui font partie du Collectif mettent à profit leur créativité, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’Amnesty International. Karin, une dirigeante Jeunes du Chili, étudie les arts appliqués à l’université. Grâce à l’illustration, elle peut associer ses deux passions en créant des supports de campagne en espagnol et en anglais. Elle a également dessiné le logo du Collectif mondial de jeunes. Ses créations sont imprimées sur des T-shirts, des cabas ou encore des autocollants, et ont fait la une d’un magazine sur l’avortement légal et sans danger. Belinda, d’Amnesty International Ghana, se sert de ses compétences en photojournalisme pour créer de courtes vidéos lors des camps de jeunes organisés par cette structure.
    2. ILS/ELLES PARLENT COURAMMENT PLUS DE 15 LANGUES
      À eux tous, les membres du Collectif parlent plus de 15 langues. Pashtana, d’Afghanistan, parle couramment sixlangues (pashtoune, anglais, dari, persan, ourdou et hindi). Ikram, du Maroc, parle couramment anglais, français et arabe – il lui arrive d’utiliser les trois dans une même phrase.
    3. ILS/ELLES REMPORTENT DES PRIX (INATTENDUS !)
      Manu, des Philippines, a remporté le prix Tina head-Turner pour son déguisement de Sister Stella – un personnage fictif de religieuse militante qui lutte pour les droits du travail – à la soirée de solidarité organisée par Amnesty International Philippines à l’occasion de son Assemblée générale annuelle. Shauna, d’Amnesty International Canada, a gagné récemment une médaille de bronze au Festival international des bateaux-dragons.

De gauche à droite, rangée du haut : Shauna, Vibha, Sandra, Lehlogonolo, Jaime. De gauche à droite, rangée du milieu : Maria, Mariana, Manu, Karin, Ikram. De gauche à droite, rangée du bas : Pashtana, Gaurav, Christoph, Belinda, James.
De gauche à droite, rangée du haut : Shauna, Vibha, Sandra, Lehlogonolo, Jaime. De gauche à droite, rangée du milieu : Maria, Mariana, Manu, Karin, Ikram. De gauche à droite, rangée du bas : Pashtana, Gaurav, Christoph, Belinda, James.

    1. ILS/ELLES AGISSENT PAR EUX-MÊMES
      En plus du travail, des études et des activités militantes, certains membres dirigent leurs propres projets militants. James, du Royaume-Uni, est passionné par la justice climatique et a co-organisé l’occupation d’une mine de charbon à ciel ouvert dans son pays. Mariana, du Portugal, est en train de créer une plateforme en ligne destinée à la fois à informer les consommateurs de l’incidence du secteur de la confection et à mettre en lumière des solutions durables.
    2. ILS/ELLES SONT MUS PAR UNE SOIF D’EXPLORATION ET D’AVENTURE
      Après avoir obtenu son diplôme universitaire, Christoph, d’Allemagne, s’est installé à Lima (Pérou), où il a adhéré à des groupes locaux de défense des droits humains. James, du Royaume-Uni, passe beaucoup de temps à vélo. Son voyage préféré a été une randonnée cycliste jusqu’aux Hébrides extérieures, un groupe d’îles situées au large des côtés écossaises.
    3. ILS/ELLES DÉFENDENT LES DROITS DES FEMMES
      Les femmes sont fortement représentées au sein du Collectif, dont les membres défendent les droits des femmes et des filles. Lehlogonolo, d’Afrique du Sud, a été l’une des chefs de file de Worth Bleeding For, dont l’objectif était de faire en sorte que les femmes de son université reçoivent des protections périodiques gratuites sur le campus. Face à l’inaction du département des Affaires féminines, elle s’est exprimée à la télévision nationale. Sandra, du Kenya, explique être devenue militante lorsqu’elle a été élue présidente de l’Association des étudiant·e·s en anthropologie de son université. Elle a alors dirigé le premier bureau comprenant une majorité de femmes sur une scène politique dominée par les hommes.

  1. ILS/ELLES SONT SPÉCIALISTES DE DIFFÉRENTS DOMAINES
    Certes, ils/elles en savent beaucoup sur les droits humains mais ce sont aussi des spécialistes de leur domaine de travail ou d’étude. Manu travaille dans les technologies de la santé : il met au point des dispositifs biomédicaux à faible coût afin d’aider les professionnels de la santé, qui souffrent du manque d’effectifs et d’une surcharge de travail. Jaime, de Hong Kong, est étudiant en droit et s’intéresse plus particulièrement au contentieux stratégique.
  2. ILS/ELLES CROIENT EN LA DIVERSITÉ
    Les membres du Collectif veulent faire en sorte que les jeunes, dans toute leur diversité, soient inclus dans les activités d’Amnesty International à tous les niveaux. Gaurav, un membre du personnel chargé des jeunes au Népal, s’est rendu récemment dans une région de l’extrême-ouest du pays et a participé à la création du premier réseau de jeunes appartenant au peuple autochtone tharu afin que leur voix soit entendue également.
  3. ILS/ELLES REPRÉSENTENT AMNESTY INTERNATIONAL DANS LE MONDE ENTIER
    Les membres représentent Amnesty International lors d’événements mondiaux aux quatre coins du globe. En 2018, Vibha, des États-Unis, a participé au sommet One Young World aux Pays-Bas, où elle a animé un atelier et une table ronde sur les défenseur·e·s des droits humains. Christoph, d’Allemagne, a participé à Global Perspectives à Berlin et a dirigé un atelier interactif sur les approches intergénérationnelles. 
  4. RIEN NE LES EMPÊCHERA DEDÉFENDRE LES DROITS HUMAINS
    Les démarches et les engagements de longue haleine ne freinent pas le Collectif mondial de jeunes ! Maria, une dirigeante Jeunes du Liban, a passé un été entier à manifester avec sa meilleure amie – elle affirme que cela a changé sa vie. L’an dernier, Karin, du Chili, a encouragé un groupe de militant·e·s à parcourir des centaines de kilomètres jusqu’au désert, dans le nord du pays, pour participer à une activité organisée par l’Association des familles de personnes disparues et détenues. Ils ont trouvé un vol à 25 dollars et dormi à l’aéroport. Cela a été l’une des plus incroyables expériences de Karine en tant que militante.