Entre 250 et 300 personnes sont encore privées de leur liberté en Algérie uniquement pour avoir participé au mouvement de protestation du Hirak ou pour avoir critiqué les autorités sur les réseaux sociaux.
Grâce à vos actions, nous avons pu recueillir plus de 50 000 signatures en faveur de la libération des détenu·e·s du Hirak en Algérie et, ensemble, nous pouvons ouvrir la voie vers la libération des personnes qui se trouvent toujours en détention.
Le 18 février 2021, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé une grâce présidentielle en faveur des détenu·e·s du Hirak. Entre le 19 et le 25 février 2021, 59 personnes arrêtées arbitrairement pour avoir exprimé leur opinion ou manifesté pacifiquement ont été libérées. Certaines personnes ont bénéficié de libérations provisoires dans l’attente de leur procès, et d’autres se sont vues accorder une grâce présidentielle.
Des dizaines d’autres personnes ont été libérées l’an passé, suite à la réduction de leurs peines en appel.
Mais la répression s’est récemment aggravée. Les autorités ont arrêté et placé en détention des centaines de militant·e·s politiques et de la société civile, de défenseur·e·s des droits humains ainsi que des journalistes, simplement parce qu’ils avaient exprimé leurs opinions ou pour avoir parlé du Hirak. Elles ont engagé des poursuites contre eux au titre de dispositions du Code pénal formulées en termes vagues.
Notre mobilisation doit continuer jusqu’à la libération du dernier détenu.