Le Collectif mondial de jeunes d’Amnesty International est une équipe de jeunes meneurs/meneuses (âgé·e·s de moins de 25 ans) et de membres du personnel d’Amnesty chargé·e·s de thématiques Jeunes, issu·e·s du mouvement à l’échelle mondiale, qui promeuvent l’engagement et la participation des jeunes. Ils/elles sont des porte-parole qui offrent les conseils et l’orientation nécessaires en vue de réaliser les objectifs de la Stratégie internationale Jeunes, et cherchent des moyens de favoriser la mise en œuvre de ce document.
Les membres du collectif sont désigné·e·s pour un mandat de deux ans. Ils/elles se font alors les porte-parole des jeunes, en évoquant les thématiques qui les concernent et en partageant leurs points de vue, à la fois en interne et en externe, afin de contribuer à soutenir et élargir un espace facilitant l’engagement et la participation des jeunes, y compris à leur propre initiative. Ils/elles amplifient la voix des jeunes meneurs/meneuses et militant·e·s sur des questions d’intérêt pour les jeunes au sein d’Amnesty International et à l’extérieur, contribuent à l’ordre du jour des réunions mondiales, régionales et nationales de l’organisation en vue d’inclure les opinions des jeunes, et conseillent les équipes concernées à travers le mouvement quant à l’intégration des perspectives des jeunes dans tous les domaines et à tous les niveaux du travail d’Amnesty International.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le Collectif mondial de jeunes d’Amnesty ou collaborer avec lui, contactez l’Équipe mondiale Jeunes.
Katie Davos, Amnesty International États-Unis

Katie est chargée du programme Jeunes et étudiant·e·s à Amnesty International États-Unis, au sein duquel elle organise le militantisme des jeunes et des étudiant·e·s de la section, notamment en gérant les programmes relatifs au leadership des jeunes et en veillant au respect des objectifs de la stratégie Jeunes d’Amnesty International États-Unis. Katie s’est impliquée dans la défense des droits humains pour la première fois alors qu’elle était étudiante et militait pour les droits des personnes LGBTQI+. À la sortie de l’université, Katie a travaillé avec le bureau thaïlandais d’Amnesty International avant d’effectuer un stage organisationnel à Amnesty International États-Unis. Avant de rejoindre les effectifs d’Amnesty International États-Unis, Katie a travaillé dans le domaine du développement du leadership des jeunes en Asie, notamment sur les moyens de fournir aux jeunes des ressources pour qu’ils deviennent des leaders en matière de justice sociale dans leur communauté. En tant que spécialiste du programme Jeunes et étudiant·e·s, Katie se démène avec engagement et passion pour que les jeunes soient pleinement représenté·e·s et que leurs voix soient entendues à tous les niveaux de l’organisation.
Célia Bourezane, Amnesty International Algérie

Célia Bourezane est diplômée en sciences politiques et en relations internationales. Elle est membre d’Amnesty International Algérie depuis 2018. Au sein d’Amnesty International, elle est engagée en faveur des droits des femmes et de la liberté d’expression. Dans un futur proche, elle aimerait travailler sur la justice climatique et la lutte contre la corruption, car elle considère ces sujets comme des enjeux majeurs pour sa génération.
Plus jeune, elle a été bénévole pour des actions en faveur des droits des enfants. Elle a plus tard été sélectionnée pour faire partie du réseau de jeunes Algérien·ne·s engagés de la Friedrich Ebert Stiftung. Elle en a tiré une appétence pour la gestion de projets et une meilleure compréhension d’un sujet sur lequel elle travaillait déjà dans sa vie professionnelle. Elle a travaillé simultanément dans différents groupes sur les droits des femmes et son implication dans le mouvement féministe en Algérie l’a aidée à engager des discussions et à ouvrir le débat sur l’égalité à Amnesty International Algérie.
En tant que coordinatrice Jeunes, elle a eu l’occasion de saisir toute l’importance des interconnexions et de la symétrie des informations pour atteindre des objectifs communs. Son expérience au sein de l’International Visitor Leadership Program a renforcé sa foi et sa détermination concernant la création de leviers et d’environnements adaptés pour les personnes. Elle est convaincue que les jeunes doivent participer aux décisions et aux actions stratégiques, que les problèmes doivent être traités à la racine et que la jeunesse doit faire entendre sa voix pour réaliser sa vision. C’est selon elle essentiel pour notre avenir et celui des prochaines générations.
Alwande Khumalo, Amnesty International Afrique du Sud

Alwande Khumalo a 24 ans. Elle détient un double diplôme. Elle est titulaire d’un titre académique de recherche (honours degree) en sciences politiques de l’université du Witwatersrand. Ses travaux de recherche portaient sur les dynamiques genrées et la structure organisationnelle d’une unité d’élite de la police spécialisée dans la lutte contre la traite des êtres humains. Elle s’intéresse à la situation des droits humains, à leur préservation et au plaidoyer en leur faveur, aux questions relatives à l’identité de genre, à la police (en particulier à ce qui a trait aux pratiques éthiques de maintien de l’ordre dans les pays du Sud), au mouvement Black Lives Matter, au féminisme, aux questions raciales et culturelles, à la santé mentale et au plaidoyer en faveur de l’intégration des jeunes.
Cette Sud-Africaine est par ailleurs représentante Jeunes du Collectif mondial de jeunes d’Amnesty International. Elle a en outre été directrice adjointe d’Amnesty International Wits, responsable de la sous-commission des femmes d’Amnesty International Wits, leader jeunesse du South African Institute of Chartered Accountants, membre du groupe de travail sur le genre du Comité des politiques relatives aux jeunes du South African’s Institute of International Affairs (SAIIA), représentante jeune du SAIIA lors d’une session multipartite des Nations unies organisée en 2020 sur la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en marge de la conférence annuelle d’ONU Femmes, et elle est une féministe intersectionnelle noire. Elle travaille actuellement au sein de l’équipe Campagnes d’Amnesty International Afrique du Sud.
Alwande est également un être humain plein d’espoir et croit au pouvoir du plaidoyer entre les personnes et orienté vers l’action.
Alan Scheinbaum, Argentine

Alan est un jeune militant argentin de 23 ans. Il est membre du groupe Jeunes d’Amnesty International Argentine depuis 2022, il participe aux activités et apporte son aide pour la conception des campagnes et des ateliers sur les sujets des droits sexuels et (non)reproductifs, des droits numériques et de la participation des jeunes. À partir de ses 18 ans, Alan a également été bénévole à l’Asociación Conciencia, une ONG argentine au sein de laquelle il participait à la mise en place de campagnes et de programmes éducatifs destinés aux jeunes. Cette expérience lui a permis d’acquérir une expertise dans le domaine des intérêts des jeunes, à un niveau aussi bien national qu’international. En 2020 et 2021, il faisait partie du Comité exécutif des jeunes de la ville de Buenos Aires, en tant que coordinateur et superviseur de l’équipe presse et communications. En parallèle de cette carrière de militant et de bénévole, Alan en est actuellement à la moitié de ses études d’ingénieur en chimie à l’Université de Buenos Aires, et souhaite se spécialiser dans la conception de procédures durables et leur contrôle grâce aux nouvelles technologies. Il a de l’expérience dans le montage vidéo, le design graphique, la programmation web et l’analyse des données. En tant que militant et membre du Collectif mondial de jeunes, Alan essaye de mettre son temps et son énergie au service de l’éducation aux droits humains et de la défense de ces droits, en Argentine, en Amérique latine et plus généralement dans le Sud mondial, particulièrement en renforçant le pouvoir des jeunes dont la voix et l’engagement sont essentiels pour résoudre les problèmes mondiaux actuels.
Amy Ochiel, Kenya

Amy Ochiel Ochieng est une avocate passionnée par l’égalité des genres, les droits humains et l’inclusion sociale. Elle travaille avec Amnesty International Kenya en tant que responsable de l’éducation aux droits humains et du militantisme. Elle soutient les défenseur·e·s des droits humains et met en place des mouvements locaux pour les droits humains (des Cercles de consciences) dans l’ensemble du Kenya.
Elle est membre du Africa Youth Steering Committee, comité qui conseille l’ONU Femmes Afrique en ce qui concerne les stratégies visant à mobiliser les jeunes en Afrique. Ce comité a intégré, mobilisé et organisé des jeunes dans l’ensemble du continent africain, s’assurant que leurs voix, et particulièrement celles des jeunes femmes, soient entendues et intégrées au processus d’élaboration des politiques relatives à l’égalité de genres et à l’autonomisation des femmes. Amy a également participé à la révision de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing (BDPfA). Mme Amy Ochiel était l’une des délégué·e·s Jeunes ayant participé à la quatrième session d’examen du BDPfa organisée par le Comité technique spécialisé de l’Union Africaine.
Avant cela, elle a travaillé à Transparency International Kenya, association au sein de laquelle elle a été choisie pour faire partie des « champion·ne·s du genre », ayant prouvé leurs compétences techniques dans l’intégration de la perspective de genre dans les projets. Amy faisait également partie du groupe de travail technique féministe et pan-africain dépendant de l’association FEMNET, au sein duquel elle a fourni une analyse féministe des conséquences sur la communauté de la réponse gouvernementale face au COVID-19.
Amy Ochiel a étudié au Centre régional de leadership YALI Afrique de l’Est, un programme créé par l’ancien président américain Barack Obama pour former au leadership les jeunes dirigeant·e·s. En 2017, elle a été élue présidente de l’association des anciens élèves de l’antenne de YALI au Kenya, et a mené la mise en place de projets d’autonomisation des femmes et des jeunes pour cette association.
Amina Affinida, Maroc

Ayant obtenu l’année dernière une licence en information et communication, Amina Affinida reprend à présent ses études avec un master de recherche en Communication politique et sociale, car elle a toujours eu foi dans le rôle que jouent la communication et les médias pour influencer et orienter les comportements des personnes et des sociétés.
En parallèle, Amina est une militante des droits humains dévouée, qui participe au mouvement d’Amnesty International depuis plus de cinq ans. En plus de croire au pouvoir de la communication et des médias, Amina croit à la nécessité des droits humains et de la lutte pour ces droits, pour créer un monde où chacun et chacune peut jouir de ses droits librement et équitablement.
Actuellement, Amina continue sa mission au sein d’Amnesty Maroc, en tant que membre du comité exécutif de la section, chargée de l’information et de la communication, et coordinatrice des journalistes jeunes du groupe d’Amnesty à Rabat.
En plus de sa passion pour les droits humains, Amina aime également profiter de sa vie, faire des activités qui l’aident à déstresser et prendre soin d’elle. Elle aime par exemple se promener le soir, écouter de la bonne musique, découvrir de nouveaux endroits, rencontrer de nouvelles personnes, passer du temps avec sa famille et ses amis, sans parler du bonheur de goûter de nouveaux plats délicieux !
Chisako Takada, Japon

Chisako, 16 ans, est une élève de l’enseignement secondaire et militante pour les voix des adolescent·e·s. Elle participe activement aux mouvements de défense des droits humains en Australie et, depuis 2018, au Japon, en manifestant, en s’engageant dans des événements et en écrivant des essais.
De retour au Japon, elle a réalisé que très peu d’adolescent·e·s, en particulier les jeunes filles, connaissent leurs droits. Dans un monde politique dominé par les hommes et où les jeunes sont opprimés par leur régime, il leur est difficile de faire entendre leur voix pour leur avenir.
Dans sa lutte contre cette situation, elle a gagné un concours d’essais de l’ONU en 2020, sur le thème de l’autonomisation des femmes. La même année, elle a rejoint Amnesty Japon et s’est depuis impliquée dans différents événements. À la tête des Jeunes d’Amnesty au Japon, elle dirige des événements et des projets axés sur la jeunesse, visant à éduquer les étudiants sur leurs droits.
Passionnée par l’idée d’éduquer plus de jeunes sur les droits des femmes au Japon, elle a inauguré la première antenne « Amnesty pour l’école » dans un établissement scolaire japonais non-international. En tant que responsable de club, Chisako a planifié et mis en place des projets pour sensibiliser et faciliter les discussions autour des droits humains, tant à l’école qu’en dehors.
Chisako défendra les voix des jeunes au Japon et dans le reste du monde au sein de mouvements sociaux centrés sur les adultes et fera en sorte que la jeunesse soit entendue sur les questions humanitaires.
Duaa E Zahra Shah, Pakistan

Duaa E Zahra Shah est étudiante en dernière année à l’Université nationale des sciences et technologies, au Pakistan, où elle étudie l’économie. Elle a travaillé dans des organisations comme la CNUCED, pour le ministère des droits humains du Pakistan, pour le Next Generation Leaders Program du réseau des Universités Engagées de Talloires, pour l’entreprise Gallup ; et pour des initiatives en faveur des droits humains, comme des programmes d’éducation pour lutter contre les violences fondées sur le genre, des mécanismes visant à accroître l’équité et l’inclusion, des recommandations politiques de soutien aux communautés vulnérables, et des projets d’aide sociale pour promouvoir l’éducation.
En tant que future avocate et journaliste, Duaa fait tout son possible pour mettre ses connaissances théoriques et son expérience au service d’un changement mondial pour les droits des femmes et des enfants.
Gavin Choong, Australie

Vivant actuellement en Australie, Gavin a 21 ans et termine sa licence de droit (avec mention) et de science biomédicale à l’université Monash. Défenseur de la jeunesse ayant une vaste expérience, Gavin s’est en effet engagé dans des campagnes pour la reconnaissance constitutionnelle des Aborigènes d’Australie, il a apporté son aide à des demandeurs et demandeuses d’asile dans leurs démarches pour obtenir des visas, il a participé à la sensibilisation aux défis environnementaux auxquels feront face les plus vulnérables en raison du réchauffement climatique, il a participé à la promotion de l’éducation en matière de santé publique, et s’est engagé dans la diplomatie des droits humains. De plus, Gavin a été nommé « jeune leader australien de l’espace » de l’année 2022 et est très impliqué dans le domaine spatial, désirant utiliser les images satellites pour améliorer la vie sur Terre. Enfin, Gavin a également été désigné ambassadeur du New Colombo Plan (un programme d’échange étudiant) par le ministère des Affaires étrangères et du commerce, et parcourra la région indo-pacifique pour promouvoir l’engagement régional avec l’Australie.
Gavin a rejoint Amnesty International Australie (AIA) en 2022, en tant que membre du groupe consultatif Jeunes. Depuis, il a joué un rôle actif dans l’organisation, notamment en créant sa nouvelle stratégie militante, en représentant AIA dans les échanges avec d’autres organisations, et en intervenant à l’occasion du premier évènement à destination des jeunes intitulé Victorian Social Change Lab. En tant que membre du Collectif mondial de jeunes, Gavin a pour objectif de donner du pouvoir à la jeunesse de la région APAC par le biais de l’éducation et de la sensibilisation, de la consultation et de la prise en compte de leurs opinions avant d’agir, ainsi que de la conciliation des différences culturelles et de la protection des droits humains universellement partagés.
Natalie Gwatirisa, Zimbabwe

Natalie Gwatirisa est une défenseure de l’action climatique au Zimbabwe. Elle étudie actuellement l’allemand et la linguistique. Elle utilise de manière créative ses compétences linguistiques pour diffuser des informations sur le climat à différents groupes d’âge dans la société. Ces quatre dernières années, elle s’est consacrée à agir en faveur d’une meilleure compréhension du changement climatique et de la manière de faire face à ses conséquences, en encourageant l’engagement local, la créativité et les connaissances dans la recherche de solutions au changement climatique. En tant que défenseure de l’environnement, elle pense que l’éducation sur les actions individuelles pour le climat est nécessaire et que chacun devrait se sentir responsable de la lutte contre le changement climatique. Elle a cofondé All For Climate Action (AFCA) au Zimbabwe, organisation dirigée par des jeunes et consacrée à l’action pour l’autonomisation climatique. Elle est la coordinatrice nationale du Sustainable Environmental Conversation and Tourism Football Tournament, un programme qui lie football et conversation environnementale. En 2022, elle a été choisie comme déléguée Jeune à la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte. Elle fait partie du Collectif mondial de jeunes d’Amnesty International. Elle exerce également comme travailleuse communautaire de première ligne pour CivActs avec Accountability Lab Zimbabwe.
Becca Tyler, Royaume-Uni

Becca Tyler fait partie du Réseau d’action étudiant d’Amnesty International au Royaume-Uni, qui a pour objectif d’unir des étudiant·e·s de différentes régions afin qu’ils et elles travaillent sur des campagnes et collaborent pour faire évoluer nos communautés. Elle a toujours voulu faire partie de celles et ceux qui agissent pour améliorer la situation des droits humains, et est ravie de faire partie du Collectif mondial de jeunes, afin de réaliser ce rêve.
Maria Skaare, Norvège

Maria est la Coordinatrice Jeunes d’Amnesty Norvège (AIN) et responsable de l’engagement des jeunes au niveau national. Dans ce cadre, elle aide notamment les jeunes du pays et les groupes étudiants, soutient le développement de projets et s’assure que la jeunesse est intégrée à l’élaboration des campagnes. L’engagement de Maria en faveur des droits humains a commencé lorsqu’elle était bénévole au Guatemala, à 19 ans. Cette expérience l’a encouragée à suivre une licence d’études pour le développement et un master en sciences politiques et en droits humains. Elle a passé plus de dix ans dans diverses organisations luttant pour les jeunes et les jeunes adultes. Elle se consacre principalement au renforcement des structures organisationnelles, pour veiller à ce que l’engagement des jeunes soit présent à tous les niveaux, tout en faisant de la motivation et du bien-être des jeunes militant·e·s des droits humains sa priorité.