Le 29 mai, l’appel formé par quatre journalistes yéménites condamnés à mort, Akram al Walidi, Abdelkhaleq Amran, Hareth Hamid et Tawfiq al Mansouri, sera examiné par la chambre criminelle de la Cour d’appel administrée par les Houthis à Sanaa, la capitale du Yémen. Ces journalistes sont entre les mains des autorités houthies de facto depuis leur arrestation, en 2015. Pendant plus de quatre ans, ils ont été détenus sans être jugés ni même inculpés, et ont subi diverses violations des droits humains – disparition forcée, périodes de détention au secret et à l’isolement, passages à tabac et privation de soins médicaux, notamment.