Le 31 janvier 2024, la cour d’appel de Monastir, en Tunisie, a condamné l’artiste Rached Tamboura à deux ans d’emprisonnement sur la base d’accusations fallacieuses liées à l’exercice du droit à la liberté d’expression. Rached Tamboura a réalisé une série de graffitis dénonçant les propos racistes du président Kaïs Saïed visant des migrant·e·s subsahariens. Les forces de police ont arrêté Rached Tamboura tard dans la nuit du 17 au 18 juillet 2023, quelques heures après qu’il eut réalisé les derniers graffitis.