Les autorités tunisiennes ont utilisé des dispositions floues de la législation relative à la détention préventive pour incarcérer des opposant·e·s de premier plan, des personnalités publiques et des personnes considérées comme des ennemis du président Kaïs Saïed sans démontrer qu’il s’agit de mesures raisonnables et nécessaires, contrairement à ce que prévoit le droit international. Ces détentions mettent en évidence une aggravation de la régression des droits humains et de l’indépendance de la justice en Tunisie.
Index: MDE 30/7207/2023