Tunisie. Une année de régression des droits humains depuis l’accaparement du pouvoir par le président Kaïs Saïed

Le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed s’est exprimé à la télévision publique tunisienne pour annoncer qu’au vu des nombreuses crises frappant la Tunisie, il avait décidé de limoger le chef du gouvernement, de suspendre le parlement et de lever l’immunité parlementaire, et de prendre le contrôle exécutif du pays, invoquant des pouvoirs d’exception prévus par la Constitution1 . Depuis, le président Saïed a dissout le parlement et s’est arrogé les pouvoirs illimités de gouverner et de légiférer, au moyen notamment d’au moins 68 décrets-lois publiés sans examen ou contrôle d’une autorité quelle qu’elle soit.

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