Tunisie: La dissolution de la plus haute instance judiciaire menace les droits humains

La décision prise par le président tunisien Kaïs Saïed de dissoudre la plus haute instance judiciaire indépendante du pays et de la remplacer par une institution dont le travail peut être soumis à son intervention a anéanti le dernier véritable contrôle institutionnel de son autorité depuis qu’il a pris les pleins pouvoirs en juillet 2021, et lui confère une mainmise sur la justice qui équivaut par son ampleur à celle de l’ancien dictateur Zine El Abidine Ben Ali. Il s’agit d’une grave menace pour l’état de droit et les droits humains en Tunisie, a déclaré Amnesty International vendredi 25 février.

Choose a language to view report

Download PDF