La récente vague d’arrestations et de condamnations à de lourdes peines d’emprisonnement, à Gabès, ayant visé des personnes accusées d’avoir « enfreint le couvre-feu » à la suite de mouvements de protestation dénonçant le chômage des jeunes montre une fois de plus que la législation sur l’état d’urgence est appliquée de façon répressive, a déclaré Amnesty International le 17 février 2016.