L’élaboration d’un projet de loi en vue de réformer la législation régissant l’avortement au Maroc annoncé par le roi Mohammed VI le 16 mars 2015 constitue une opportunité unique de dépénaliser le recours à l’avortement, dont la criminalisation dans le pays contraint les femmes marocaines à des avortements clandestins et à risque, a affirmé Amnesty International. L’organisation appelle les autorités marocaines à saisir cette opportunité historique pour dépénaliser l’avortement et ainsi améliorer la situation des femmes et des jeunes filles au Maroc en leur permettant accès à des interruptions de grossesse sans risque et légales, dans une soumission rendue publique aujourd’hui.
