Abdullah al Derazi et Jalal Labbad risquent d’être exécutés à tout moment, après que la Cour suprême d’Arabie saoudite a confirmé en secret leur condamnation à mort, sans en informer leurs familles ni leurs avocats. Ces deux jeunes gens étaient mineurs au moment des faits qui leur sont reprochés, et ont été condamnés pour des infractions liées à leur participation à des manifestations antigouvernementales, à l’issue de procès manifestement inéquitables qui se sont principalement appuyés sur des aveux obtenus sous la torture.