Les mesures du gouvernement d’union nationale (GUN) visant à intégrer des milices et des groupes armés au secteur de la sécurité ne doivent pas ignorer les graves violations des droits humains que ces groupes ont commis, a déclaré Amnesty International. La dernière tentative du GUN d’intégrer les Forces spéciales de dissuasion (Radaa), une milice payée par le gouvernement, à un nouvel appareil sécuritaire donnera à cette milice les moyens de commettre d’autres violations, à moins que cette mesure ne soit accompagnée de mécanismes solides de contrôle, de surveillance et d’obligation de rendre des comptes.