Les Palestiniens qui vivent sous occupation israélienne à Jérusalem-Est et dans le reste de la Cisjordanie sont confrontés à des restrictions tellement draconiennes en matière de construction que leur droit à un logement convenable est violé. Les autorités israéliennes considèrent comme «illégales» les habitations et les autres constructions édifiées sans les permis dont elles contrôlent la délivrance et qui sont rarement accordés aux Palestiniens. Elles ordonnent ensuite la destruction de ces structures «illégales». Aux termes du Code de justice militaire israélien qui s’applique aux Palestiniens dans la plus grande partie de la Cisjordanie, les familles expulsées ne sont pas relogées ni indemnisées. Elles se retrouvent donc sans logement et dans le dénuement et elles dépendent de leurs proches et des associations caritatives pour survivre.