Hisham Kassem, figure de premier plan de l’opposition politique égyptienne et éditeur, encourt une peine maximum de trois ans de prison pour diffamation et d’autres accusations à caractère politique, portées contre lui uniquement du fait de l’exercice de son droit à la liberté d’expression, notamment parce qu’il a critiqué publiquement un ancien ministre du gouvernement. Son procès a été entaché d’atteintes au droit à une défense adéquate et à d’autres garanties d’équité des procès. Le jugement est attendu pour le 16 septembre. Il doit être libéré immédiatement et sans condition.