Serikjan Bilach, qui a grandement contribué à dénoncer les violations des droits humains commises à l’encontre des minorités ethniques musulmanes dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, en Chine, a été libéré à Almaty, tard dans la soirée du vendredi 16 août, dans le cadre d’une négociation de peine avec le ministère public. Les conditions de sa libération soulèvent de graves questions sur l’état du système judiciaire au Kazakhstan et sur l’incapacité des autorités à respecter et protéger les défenseurs des droits humains.