Les Mères du samedi et les personnes qui les soutiennent, à savoir des proches de victimes de disparition forcée et d’autres défenseur·e·s des droits humains, ne peuvent pas exercer leur droit à la liberté de réunion pacifique chaque samedi sur la place Galatasaray, à Istanbul, laquelle revêt une importance symbolique pour ce groupe. Ces dernières semaines, la police antiémeute a une fois encore eu recours à une force injustifiée lors de l’arrestation de ces défenseur·e·s des droits humains et a élargi le périmètre de sécurité, empêchant ainsi les journalistes et les organisations de la société civile de jouer le rôle d’observateurs indépendants.