Le 9 février, le Tribunal administratif de Paris a suspendu l’arrêté de la préfecture de police de Paris visant à interdire une action de protestation organisée par des joueuses de football, confirmant ainsi que cette manifestation aurait dû pouvoir se dérouler comme prévu. Les organisatrices avaient déjà annulé l’événement après l’interdiction de la préfecture, et la décision du tribunal a été rendue trop tard pour que l’action de ces militantes puisse avoir lieu. Le fait que cette action ait été empêchée par une interdiction illégale, s’appuyant elle-même un raisonnement nourri par des stéréotypes teintés de mépris, est particulièrement consternant.
Index: EUR 21/5226/2022