En Bulgarie et en Slovaquie, les autorités ont imposé des quarantaines obligatoires dans certains campements roms, soutenant que ces mesures étaient nécessaires pour assurer la santé et la sécurité publiques. Amnesty International est vivement préoccupée par la mise en œuvre et l’application de ces mesures de quarantaine. Amnesty International estime que toute mesure prenant délibérément pour cible des communautés entières, sans qu’il soit prouvé que ces communautés présentent un danger pour la santé publique dans le contexte de la pandémie, est susceptible d’être arbitraire et disproportionnée, et peut constituer une discrimination.