Depuis le 2 juin 2022, deux femmes observent une grève de la faim pour que leur droit à la libération sous caution soit respecté. Elles sont détenues depuis le 3 mai 2022. Les autorités ont engagé des poursuites pénales contre elles et contre une autre femme, qui est en liberté sous caution mais assignée à domicile, pour avoir réalisé des sondages dans la rue. En raison de ses engagements internationaux en matière de droits humains, l’État thaïlandais est tenu de protéger efficacement le droit à la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique, et de limiter la durée de la détention provisoire.