Le présent rapport démontre que les deux gouvernements successifs du président Rodrigo Duterte et du président Ferdinand Marcos Jr. ont eu recours à des outils numériques, de fausses informations et une loi défaillante relative à la lutte contre le terrorisme pour créer un climat de peur et d’intimidation pour les jeunes défenseur·e·s des droits humains aux Philippines. L’élément central de cette campagne coordonnée de violence étatique est la pratique du « marquage rouge », à laquelle des personnalités politiques de premier rang et des acteurs de la sécurité de l’État ont eu recours pour dénigrer les défenseur·e·s des droits humains.
Index: ASA 35/8574/2024