Des manifestants pacifiques qui s’étaient rassemblés pour demander une aide aux autorités dans le cadre de la quarantaine mise en place en raison de la pandémie de COVID-19 ont été a violemment dispersés par la police le 1er avril 2020. Vingt-et-un d’entre eux ont été arrêtés et détenus. Amnesty International continue d’appeler la police à abandonner toutes les poursuites engagées à leur encontre compte tenu du fait que leur inculpation est contraire au droit international relatif aux droits humains ou susceptible de donner lieu à des peines qui auront une incidence disproportionnée sur elles.
Index: ASA 35/2617/2020