En 1984, une fuite de gaz toxique à Bhopal, ville du centre de l’Inde, a tué ou grièvement atteint des dizaines de milliers de personnes. Cette catastrophe industrielle est une des pires que le monde ait connu. Trente ans plus tard, les suites de cet événement tragique tournent toujours en dérision la notion de droits humains. Dans ce document, Amnesty International demande au gouvernement indien de veiller à ce que les survivants de la fuite de gaz soient indemnisés comme ils le méritent et reçoivent les traitements médicaux dont ils ont besoin. Le gouvernement est également invité à décontaminer sans délai le site de Bhopal, et à faire payer la facture en dernière instance aux entreprises responsables de la pollution.