Quatre mois après le lancement de vastes opérations de sécurité dans le nord de l’État d’Arakan, au Myanmar, on ignore toujours le sort réservé à des centaines de Rohingyas arrêtés. Amnesty International les considère comme des victimes de disparitions forcées, qui risquent d’être torturées ou maltraitées, et d’être soumises à des procès iniques.