À la suite du coup d’État de février 2021, le conflit armé a repris dans les États kayin et kayah dans l’est du Myanmar. Dans le cadre de ses opérations, l’armée a infligé des sanctions collectives à la population civile, avec notamment le déplacement forcé de plus de 150 000 personnes. L’armée a attaqué sans relâche des villages, sous la forme de bombardements et d’attaques aériennes, tuant et blessant des civil·es, et endommageant des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Les soldats ont détenu arbitrairement, torturé et soumis à des exécutions extrajudiciaires des personnes qui cherchaient à retourner chez elles.
Index: ASA 16/5629/2022