En l’espace de quatre jours, après l’élection présidentielle du 28 juillet au Venezuela, les autorités ont procédé à des arrestations arbitraires de masse de manifestant·e·s. Selon le procureur général, au moins 1 062 personnes ont été placées en détention. Les ONG locales affirment qu’au moins 700 personnes sont accusées de « terrorisme », d’incitation à la haine et d’autres infractions à la définition très étendue. Des informations crédibles indiquent que les personnes arrêtées sont détenues au secret sans assistance juridique, et transférées dans des prisons de haute sécurité, exposées à des risques élevés de mauvais traitements et de torture. Nous demandons que les autorités cessent d’arrêter celles et ceux qui exercent leurs droits, et nous exhortons le parquet à garantir à toutes les personnes en détention l’accès à des avocat·e·s de leur choix et toutes les garanties d’une procédure régulière.