Le 8 mars, les services d’immigration des États-Unis ont illégalement arrêté et arbitrairement placé en détention Mahmoud Khalil, en raison de son rôle dans les manifestations étudiantes à l’université de Columbia. Les autorités ont révoqué son statut de résident permanent en vertu d’une loi rarement utilisée, et ont entamé une procédure d’expulsion contre lui. On sait qu’au moins neuf autres étudiant·e·s ont été pris pour cible de la même manière en raison de leurs actions de protestation ou de leur discours. Pour des centaines d’autres dont le visa a été annulé, les diverses justifications avancées étaient sommaires.