Cette lettre fait part de la profonde inquiétude qu’inspire à Amnesty International l’annonce selon laquelle des membres des forces de l’ordre kenyanes pourraient prennent la tête d’une « force internationale spécialisée », ainsi que l’a demandé le gouvernement haïtien, afin d’aider à titre provisoire la police nationale haïtienne à lutter contre l’insécurité causée par la violence des gangs. Nous souhaitons attirer l’attention sur certaines questions cruciales devant être prises en compte avant d’approuver le déploiement d’une telle force en Haïti.