Depuis le 24 avril au moins, les autorités carcérales ont cessé de fournir nourriture et médicaments aux détenus de cinq des principales prisons de l’Équateur. Le 2 mai, un juge a ordonné au ministère de l’Économie et des Finances de transférer au Service national de prise en charge intégrale des personnes privées de liberté les fonds nécessaires pour rétablir l’approvisionnement en nourriture, dans un délai de 15 jours. En attendant, les familles de détenus et des associations caritatives ont été contraintes d’assurer à leurs frais l’acheminement de nourriture et de médicaments.