Équateur. Le système pénal ne doit pas être utilisé pour réprimer les manifestations

Amnesty International a accueilli avec inquiétude la nouvelle du placement en détention de Marco Guatemal, président de la Fédération indigène et paysanne d’Imbabura, mercredi 26 octobre. Cet homme est accusé d’avoir érigé des barrages routiers illégaux lors des manifestations de mai 2010, durant lesquelles des centaines de responsables de communautés indigènes et paysannes sont descendus dans la rue afin de protester contre le projet de loi sur l’eau présenté par l’État et contre l’absence de consultation à ce propos, processus pourtant prévu par la Constitution équatorienne et les traités internationaux. D’après les manifestants, ce projet de loi menace leur droit fondamental à l’eau.

Choisir une langue pour afficher le rapport

Télécharger le PDF