En 2008, il a été révélé que les forces de sécurité avaient procédé à l’exécution extrajudiciaire de dizaines de jeunes hommes de Soacha, une banlieue pauvre de Bogotá, la capitale colombienne, ce qui a contraint le gouvernement à reconnaître qu’elles étaient responsables de ces actes et à prendre un certain nombre de mesures. Dans ce document, qui présente plusieurs exemples de cas, Amnesty International appelle le gouvernement colombien à ordonner l’ouverture d’enquêtes exhaustives et impartiales sur les allégations d’exécutions extrajudiciaires et de menaces proférées contre des proches de victimes.