Un an après qu’il a été proclamé dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l’état de siège, qui a résulté dans le transfert de tous les pouvoirs civils à l’armée et à la police, n’a pas réussi à atteindre l’objectif déclaré d’améliorer au plus vite la situation sécuritaire. Les autorités militaires ont au contraire utilisé leurs pouvoirs exceptionnels pour porter encore plus atteinte aux droits des personnes en toute impunité, notamment au droit à la liberté d’expression et de réunion, et au droit à la justice.
RDC. La justice et les libertés en état de siège au Nord-Kivu et en Ituri
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