Les 24 et 25 novembre 2009, la police de la province du Katanga, en République démocratique du Congo (RDC), a ordonné la démolition de centaines d’habitations et de commerces à Kawama, un village situé près de la mine de Luiswishi. À la suite des expulsions, le Groupe Forrest International, dont la filiale exploitait la mine à l’époque, a nié que les logements et les commerces de résidents permanents de Kawama avaient été touchés. Amnesty International a publié un rapport mettant en avant de nouveaux éléments, y compris des images satellite, qui montrent l’étendue des démolitions. En annexe de ce rapport se trouve une lettre datée du 17 novembre 2014, adressée par le Groupe Forrest International à Amnesty International. Le présent document contient la réponse d’Amnesty International à cette lettre, ainsi qu’un courrier de réponse daté du 27 novembre 2014, adressé à l’organisation par le Groupe Forrest International.