S’inscrivant ce rapport porte sur d’innombrables cas de VLGFT perpétrées contre des personnes LGBTQ par des acteurs aussi bien étatiques que non étatiques. Ces violences se sont multipliées avec l’adoption en mai 2023 de la Loi contre l’homosexualité (LCH de 2023) et en raison du refus ou de l’incapacité des autorités ougandaises de faire respecter les droits fondamentaux des personnes LGBTQ, de les garantir et de les traduire dans la réalité. Dans de nombreux cas, les menaces en ligne se concrétisent dans la vie réelle, notamment par des agressions aussi bien verbales que physiques et par des arrestations et des détentions arbitraires. Elles nuisent gravement à la santé mentale et physique des personnes, à leurs conditions de subsistance et de logement, à leur vie sociale et à leur capacité de s’exprimer librement ou de mener des activités militantes.
