Amnesty International a reçu des informations selon lesquelles trois hommes ont été placés en détention sans inculpation ni jugement. Ezekiel Kodi, ancien ministre au sein du gouvernement régional du Sud, aurait été arrêté le 5 février 1997 alors qu’il quittait le bureau d’Abel Alier, ancien vice-président du Soudan. Le 4 février, Joshua Dau Diu, ancien haut fonctionnaire, aujourd’hui propriétaire à Khartoum d’une école pour personnes déplacées, et Kwai Malak, enseignant dans cette même école. Amnesty International s’inquiète à l’idée que les trois hommes pourraient être torturés et maltraités, et elle craint qu’ils ne soient des prisonniers d’opinion.