À la suite des élections du 29 mars 2008, Amnesty International a réuni de nombreuses informations faisant état de meurtres, de tortures et d’autres mauvais traitements – notamment de passages à tabac -, ainsi que de manœuvres de harcèlement et d’actes d’intimidation. Les principales victimes de ces violences sont les sympathisants du Mouvement pour le changement démocratique (MDC). L’organisation est préoccupée par le fait que la police zimbabwéenne n’enquête pas ou est peu disposée à enquêter sur les atteintes aux droits humains et à arrêter les auteurs présumés de ces actes. Le document se conclut par des recommandations spécifiques adressées au gouvernement zimbabwéen et à la communauté internationale. Amnesty International estime que la mise en œuvre de ces recommandations pourrait fortement contribuer à apporter une réponse à ses préoccupations en matière de droits humains.