Plusieurs milliers de personne ont été expulsées par la force de leur logement situé dans les quartiers en bordure d’eau et ceux limitrophes à Port Harcourt, dans l’État de Rivers (Nigeria), dans le cadre de projets de réaménagement de grande envergure mis en œuvre par les autorités de cet État. Ce court rapport examine les manquements du gouvernement de l’État de Rivers, qui n’a pas fourni à tous les occupants concernés de garanties juridiques ni d’autres mesures de protection contre l’expulsion forcée, par exemple une véritable consultation préalable, un préavis suffisant, une indemnisation convenable, une solution de relogement adaptée et des recours utiles. Il attire aussi l’attention sur le recours excessif à la force dont ont fait preuve les forces de sécurité nigérianes dans la période qui a précédé les expulsions du quartier de Bundu et lors de ces opérations.