Côte d’Ivoire. “C’est comme si rien ne s’était passé ici”. Un an après l’attaque du camp de Nahibly, la justice se fait toujours attendre

Le 20 juillet 2012, le camp de Nahibly, qui abritait quelque 2 500 personnes déplacées, a été attaqué et détruit par des populations locales, des Dozos (une milice soutenue par l’État) et des éléments de l’armée ivoirienne. Des soldats et des policiers de l’ONUCI, affectés dans ce camp, n’ont pas mis pas un terme – ou n’ont pas été en mesure de mettre un terme – à cette attaque. Un an plus tard, les enquêtes ouverte par les autorités sur les crimes commis lors de cette l’attaque ont connu peu de progrès. Amnesty International demeure préoccupée par le fait que le gouvernement n’a pas demandé de comptes aux membres des forces armées ou de la milice Dozo responsables des violations et atteintes aux droits humains commises, y compris des crimes contre l’humanité.

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