Le 20 août 2006, les habitants d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, ont découvert en se réveillant que des déchets toxiques nauséabonds avaient été déversés en plusieurs lieux de cette grande ville. Le présent rapport fait suite à trois années de recherches d’Amnesty International et de la section néerlandaise de Greenpeace, qui ont enquêté sur ces déversements, sur les événements qui y ont conduit et sur ce qui a été fait pour y remédier. Dans ce rapport, il est question de criminalité d’entreprise, d’atteintes aux droits humains et des carences d’États n’assurant ni la protection des personnes ni celle de l’environnement contre des entreprises qui souhaitent faire des profits et se soucient peu du coût humain et environnemental de leurs opérations.