Dans le nord du Ghana, des centaines de femmes vivent dans des camps de fortune après avoir été bannies de chez elles. Accusées de sorcellerie – souvent après la mort d’un proche ou un rêve troublant –, ces femmes sont ciblées pour ce qu’elles sont : âgées, pauvres, veuves ou directes dans leur manière de parler. Leur exil constitue non seulement une injustice culturelle, mais aussi une violation de leurs droits humains les plus fondamentaux. Ce document recueille leurs voix, expose les failles systémiques qui permettent ces abus et appelle à l’action. Il rend hommage à leur résilience et réclame justice.
Index Number: AFR 28/9220/2025