[Extraits : Introduction, partie 4 et recommandations au président du Ghana.] Les prisons au Ghana ne respectent pas les normes internationales. Les prisonniers en détention provisoire ou non encore condamnés peuvent passer des années à attendre un procès dans des conditions de détention constituant un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Les prisonniers hommes, qu’ils soient condamnés ou non, vivent dans des conditions de surpopulation inacceptables. L’approvisionnement en nourriture pour les prisonniers est largement insuffisant. L’accès aux soins de santé est bien en-deçà des niveaux minimums acceptables. Les opportunités d’études ou d’apprentissage sont très limitées et les prisonniers en détention provisoire, non encore condamnés, ou sous le coup d’une condamnation à la peine capitale en sont exclus.