Depuis le dernier Examen périodique universel (EPU) du Burundi en 2013, la situation des droits humains dans le pays s’est fortement détériorée. Avant les élections de 2015, Amnesty International et d’autres ONG ont signalé la recrudescence des violations des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. La candidature à un troisième mandat du président Nkurunziza en avril 2015 a déclenché des manifestations dans les rues qui ont été suivies par un coup d’État en mai 2015. Avec l’intensification de la répression, la crise s’est installée.