UN JEU DANGEREUX ? LES RISQUES LIÉS AUX ÉDITIONS 2030 ET 2034 DE LA COUPE DU MONDE DE LA FIFA EN MATIÈRE DE DROITS HUMAINS – VERSION COURTE

Le choix des pays hôtes pour les éditions 2030 et 2034 de la Coupe du monde de football masculine de la FIFA est l’une des décisions les plus importantes que puisse prendre l’instance dirigeante du football au niveau mondial. Des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs participeront au déroulement des tournois, plus d’un million de fans voyageront par-delà les frontières pour assister aux matchs, que plusieurs milliards d’autres suivront à la télévision ou en ligne, et des sommes colossales seront dépensées dans de grands projets d’infrastructure. Les pays hôtes en tireront une forte visibilité et un prestige non négligeable, tandis que la FIFA enregistrera d’énormes recettes. Le présent rapport rassemble des analyses issues d’organisations de défense des droits humains, de syndicats et de représentant·e·s de fans – notamment de membres de la Sport & Rights Alliance – ainsi que d’expert·e·s des Nations unies, d’organes chargés de veiller à l’application des traités, de données gouvernementales et d’articles de presse. Il vise à mettre en évidence les risques liés à l’accueil des deux éditions susmentionnées de la Coupe du monde, lesquels doivent être pris en considération si la FIFA et les pays candidats – à savoir l’Espagne, le Maroc et le Portugal pour l’édition 2030, et l’Arabie saoudite pour l’édition 2034 – entendent prévenir les atteintes aux droits humains lors de la préparation et du déroulement de la compétition.

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