Les autorités tunisiennes n’ont toujours pas traduit en justice ceux qui ont agressé et blessé des manifestants et des journalistes lors d’une manifestation organisée à Tunis il y a un an. C’est un signe de l’absence de progrès dans la réforme des services de sécurité et du système judiciaire en Tunisie, contrairement à ce que laissent penser les déclarations du Premier Ministre Ali Laarayedh, qui a affirmé mardi 9 avril 2013 que le dossier du 9 avril 2012 était « clos ».