Le 3 février, les autorités yougoslaves ont annoncé que « 66 membres d’organisations terroristes » avaient été arrêtés dans la province du Kosovo. Cependant, une avocate albanaise de souche, qui compte parmi ses clients certaines des personnes arrêtées, a déclaré que ces dernières n’avaient commis aucun acte de violence à caractère politique. Elle a affirmé également que la police avait brutalisé plusieurs des personnes arrêtées dans le but de leur extorquer des déclarations par lesquelles elles se reconnaîtraient coupables.
