L’État péruvien est dans l’obligation de mettre fin à l’impunité créée par la grâce accordée à Alberto Fujimori

La décision prise le 24 décembre 2017 par le président Pedro Pablo Kuczynski de gracier Alberto Fujimori bafoue le droit des victimes du massacre de Pativilca à la vérité, à la justice et à la réparation. Aux termes de la législation péruvienne, le président de la République a le pouvoir d’accorder sa grâce et de dégager ainsi une personne de sa responsabilité pénale. Le président peut notamment gracier pour raison humanitaire les individus qui répondent aux critères établis par le Règlement de la Commission des grâces présidentielles.

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